Ce consul portugais, en poste à Bordeaux pendant la Seconde Guerre mondiale, va sciemment au mépris des ordres reçus par ses supérieurs hiérarchiques, délivrer des milliers de visas à des familles juives, leur permettant ainsi de fuir le territoire français.

Incorporé à l’armée allemande, cet infirmier, connu sous le nom de frère Alfred, est affecté, de 1942 à 1944, à la prison du Bordiot à Bourges. Il apporte soins, amour et réconfort aux détenus et à leurs familles. À sa mort, les habitants de Bourges rendent unanimement hommage à celui qu’ils considèrent comme leur héros.

Cet officier de la Wehrmacht, stationné en Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale, a permis à des Polonais, dont des Juifs, d’échapper à la Gestapo. Il a été rendu célèbre par le film de Roman Polanski, pour avoir, au cours des derniers mois de 1944, aidé le pianiste et compositeur juif Władysław Szpilman à survivre, dans une Varsovie en ruine.

Une légende de la natation française propulsée dans l’enfer des camps. Alfred, malgré les sévices et les injures constantes de ses bourreaux, a trouvé le courage de résister, en pratiquant la natation à leur insue, tout en entraînant d’autres détenus avec lui, les sauvant ainsi du désespoir.