Ce consul portugais, en poste à Bordeaux pendant la Seconde Guerre mondiale, va sciemment au mépris des ordres reçus par ses supérieurs hiérarchiques, délivrer des milliers de visas à des familles juives, leur permettant ainsi de fuir le territoire français.

Incorporé à l’armée allemande, cet infirmier, connu sous le nom de frère Alfred, est affecté, de 1942 à 1944, à la prison du Bordiot à Bourges. Il apporte soins, amour et réconfort aux détenus et à leurs familles. À sa mort, les habitants de Bourges rendent unanimement hommage à celui qu’ils considèrent comme leur héros.

Cet officier de la Wehrmacht, stationné en Pologne, pendant la Seconde Guerre mondiale, a permis à des Polonais, dont des Juifs, d’échapper à la Gestapo. Il a été rendu célèbre par le film de Roman Polanski, pour avoir, au cours des derniers mois de 1944, aidé le pianiste et compositeur juif Władysław Szpilman à survivre, dans une Varsovie en ruine.

Une légende de la natation française propulsée dans l’enfer des camps. Alfred, malgré les sévices et les injures constantes de ses bourreaux, a trouvé le courage de résister, en pratiquant la natation à leur insue, tout en entraînant d’autres détenus avec lui, les sauvant ainsi du désespoir.

En 1942, Sophie rejoint le mouvement de résistance de la “Rose Blanche”. Il s’agit d’un groupe d’étudiants rédigeant des tracts visant à dénoncer le nazisme et à les distribuer dans toute l’Allemagne. Le 18 février 1943, elle est arrêtée, jugée et condamnée à mort pour haute trahison.

Marianne Cohn participe à des actions de sauvetage d’enfants juifs en les amenant de la France vers la Suisse. Interceptée par les Allemands avec un groupe de 28 enfants en mai 1944, elle est torturée par la Gestapo, mais elle ne dira rien. Elle est assassinée par la Gestapo dans la nuit du 7 au 8 juillet 1944, à l’âge de 22 ans. Grâce à son silence, les enfants seront sauvés.

Ce cardinal français, en poste au Vatican, lors de la Seconde Guerre mondiale, n’a pas hésité à se servir de sa position élevée au sein de l’Église Catholique pour venir en aide à de nombreux juifs.

À 18 ans, cette petite bretonne au caractère bien trempé supporte difficilement l’occupation allemande. Très vite, elle entre dans un groupe de résistants. Dénoncée par des voisines, elle est arrêtée et envoyée à Auschwitz.